Toutes les semaines, je croise des sportifs motives désireux de renforcer leurs jambes et leurs fessiers à l’aide d’exercices ciblés, le soulevé de terre jambes tendues étant l’un des plus prisés. Que vous vous entraîniez en salle ou chez vous avec quelques haltères, ce mouvement spécifique pour la chaîne postérieure mérite qu’on lui accorde de l’attention afin de progresser en toute sécurité, amplifier la mobilité et développer la force. Ce guide vous aide à adopter la bonne technique, ajuster progressivement les charges et faire d’une variante souvent sous-estimée un pilier de votre routine, pour constater d’authentiques bénéfices, sans négliger la prévention des blessures ni tomber dans les pièges habituels.
Le soulevé de terre jambes tendues avec haltères reste un pilier des programmes de musculation du bas du corps, efficace pour celles et ceux qui souhaitent renforcer intensément les ischio-jambiers et les fessiers. À la différence du soulevé roumain, l’exercice implique des genoux quasiment verrouillés, accentuant l’étirement et demandant un vrai contrôle postural. Un coach m’a déjà confié que ses élèves considèrent cet exercice comme un révélateur de progrès pour la mobilité des hanches et la force globale de la chaîne arrière.
Concrètement, il s’agit de faire coulisser les haltères le long des cuisses jusqu’à sentir l’étirement (ce fameux “stretch” derrière les jambes), sans jamais arrondir le dos ni solliciter les lombaires de façon excessive, Avec des haltères, même un petit salon se transforme en véritable espace d’entraînement : gain d’amplitude et adaptabilité, c’est ce que beaucoup constatent semaine après semaine.
Résumé des points clés
- ✅ Le soulevé de terre jambes tendues cible efficacement la chaîne postérieure.
- ✅ L’exercice se distingue par des genoux quasi-verrouillés et un fort étirement.
- ✅ Il nécessite un bon contrôle postural pour éviter les blessures lombaires.
Qu’est-ce que le soulevé de terre jambes tendues avec haltères ?

Ce mouvement mobilise principalement les ischio-jambiers, les fessiers (grands et moyens) et, dans une moindre mesure, les lombaires. L’action se concentre sur la chaîne postérieure – intéressant si votre routine manque parfois d’intensité sur cette zone précise. Certains s’étonnent en découvrant que le ressenti ne se fait pas uniquement sur l’arrière des jambes, mais aussi dans le bas du dos lors des premières séances.
Repères à garder à l’esprit :
- ✅ Les ischio-jambiers sont engagés tout au long de la descente, ce qui favorise leur souplesse et leur force.
- ✅ Les fessiers interviennent lors de la remontée, encore plus si vous visez une belle amplitude de mouvement.
- ✅ Les muscles lombaires accompagnent l’ensemble du geste – ils jouent un rôle stabilisateur et limitent les risques de compensations néfastes.
8 à 12 séries par séance constituent régulièrement la base d’un programme de renforcement jambes/fessiers véritablement efficace. Dernier point à noter : intégrer cette variante peut booster vos résultats dès la troisième semaine d’un cycle bien conçu.
Technique détaillée : étape par étape pour un mouvement sûr et efficace

La précision dans l’exécution fait toute la différence. Nombre d’entre vous se demandent parfois “Descends-je assez bas ?” : signe habituel d’une technique perfectible (surtout au début). Pas d’inquiétude, chaque étape va se clarifier peu à peu, même en l’absence de miroir ou de coach personnel.
Décomposition du mouvement
Placez-vous debout, pieds espacés à la largeur du bassin, les haltères alignés devant les cuisses. Gardez la poitrine relevée, les épaules abaissées et les coudes détendus. Inspirez puis, tout en maintenant vos jambes presque tendues, basculez le bassin vers l’arrière (la fameuse flexion de hanche lance vraiment le mouvement, jamais le dos !). Faites descendre les haltères doucement, sans créer de courbure au bas du dos, jusqu’à percevoir une tension nette derrière les cuisses.
Remontez en poussant les hanches vers l’avant en fin de mouvement ; la contraction fessière, elle, doit être volontaire. Gardez le regard à l’horizontale pour préserver la nuque. Du côté des charges, retenez ce petit repère – la plupart des débutants commencent avec des haltères de 6 à 10 kg, tandis qu’un pratiquant intermédiaire pourra progresser vers 14–16 kg par bras, à condition de maîtriser le geste.
Conseils de posture et points de vigilance
Un doute revient régulièrement : faut-il vraiment garder les jambes droites comme des piquets ? On recommande généralement de maintenir une légère flexion (environ 5 %) pour ménager vos articulations et préserver les tendons. Et si une gêne survient dans le bas du dos au lieu des cuisses, mieux vaut s’arrêter immédiatement : revoir l’inclinaison du bassin s’impose, cette tension signale une erreur technique (certaines personnes voient leur progrès stagner à cause de ce détail).
Différences avec les autres variantes (roumain, classique, unilatéral)
Face à la diversité des variantes du deadlift, difficile de s’y retrouver ! Vous hésitez entre jambes tendues et roumain ? Regardons rapidement les principales distinctions, pour mieux orienter votre choix :
| Variante | Genoux | Amplitude | Muscles principaux |
|---|---|---|---|
| Soulevé jambes tendues | Presque verrouillés | Maximale sur ischio/fessiers | Ischio-jambiers, fessiers, lombaires |
| Soulevé roumain | Légèrement fléchis | Modérée, bas du dos moins sollicité | Ischio-jambiers, fessiers |
| Soulevé unilatéral | Jambe opposée en semi-flexion | Travail stabilité/proprioception | Ischio-jambiers, fessier moyen |
Le roumain sécurise les lombaires en priorité ; le soulevé jambes tendues maximise l’étirement et le challenge musculaire. L’unilatéral, d’après certains éducateurs sportifs, s’avère bien utile pour gommer les asymétries ou réadapter un programme suite à blessure. Est-ce vraiment indispensable de changer de variante régulièrement ? Cela pourrait être un vrai levier pour garder votre motivation et améliorer la proprioception, surtout si l’on s’appuie sur l’expérience des compétiteurs.
Erreurs courantes et corrections, pour ne pas passer à côté des bénéfices
Nombre de sportifs ressentent parfois leur dos plus que leurs jambes durant ce mouvement, provoquant un sentiment de frustration. Si vous remarquez cela, sachez que le cas est bien plus fréquent qu’on ne l’imagine : personne n’est à l’abri !
Erreurs fréquentes
Points de vigilance lors de l’exécution :
- ✅ Dos qui s’arrondit : vous mobilisez mal la hanche ; adoptez une posture ouverte et controlée.
- ✅ Descente précipitée : ralentir le mouvement permet de mieux engager les ischio-jambiers, surtout sur la phase excentrique.
- ✅ Lignes trop rigides : une flexion légère (5 %) des jambes prévient la sur-sollicitation des tendons.
- ✅ Charge inadéquate : trop élevé ou trop faible, le bénéfice musculaire ou la sécurité se perdent. On conseille régulièrement une progression de 2 kg chaque semaine sur 6 semaines pour optimiser l’apprentissage.
Ce qui fait souvent la différence : privilégiez le ressenti musculaire sur la quantité de charge. Selon plusieurs coachs (d’après plus de 150 exercices analysés), la plupart recommandent de débuter par 2 à 3 séries, avec 10 à 15 répétitions, puis d’augmenter graduellement l’intensité selon votre récupération.
Programmes, progressions et intégration à ta routine
Vous aimeriez connaître les séries, les poids et les étapes pour progresser ? C’est une demande récurrente pendant chaque suivi ou consultation : beaucoup d’athlètes cherchent des plans concrets qui leur évitent la stagnation.
Exemples adaptés selon le niveau
Pour débuter :
- ✅ Débutants : 2 x 12 répétitions avec charge modérée (6–8 kg/haltère), à raison de 2 séances/semaine
- ✅ Pratiquants plus aguerris : 3 x 10 répétitions avec charge moyenne (10–14 kg/haltère), sur 2 à 3 séances/semaine
Ajoutons que les premiers progrès sont nettement visibles dès 6 semaines si le programme reste centré sur les jambes et les fessiers. Vous pouvez ajuster le volume suivant vos sensations ou votre emploi du temps. Pour gagner en puissance, augmentez graduellement la charge, par paliers de 2 kg/semaine, en fonction de la récupération.
Un plan axé sur la force et l’hypertrophie s’étale en général sur 12 semaines ; n’hésitez pas à varier les mouvements chaque trimestre. D’ailleurs, certains kinés soulignent que tester de nouvelles variantes contribue à garder la motivation intacte et accroître le recrutement musculaire.
Checklist sécurité et prévention des blessures
Difficile d’obtenir des progrès sans une approche sécurité rigoureuse. S’entraîner intensément n’exclut rien quant à l’attention aux signaux du corps : se ménager des repères fiables évite bien des déconvenues, même si la tentation de se dépasser reste forte (un professionnel me disait récemment que cet aspect est sous-estimé chez les sportifs autodidactes).
Précautions essentielles à chaque séance
Pensez à consacrer 8 minutes à un échauffement, ciblant particulièrement les hanches et les lombaires. Au fil du mouvement, gardez le dos bien aligné et arrêtez-vous avant que vos ischio-jambiers ne vous imposent un arrondi.
À appliquer dès le premier cycle d’entraînement :
- ✅ Gardez le regard horizontal, évitez de fixer le sol
- ✅ Replacez les haltères au centre à chaque répétition pour maintenir la symétrie
- ✅ Filmez-vous si possible, ne serait-ce qu’une seule serie (beaucoup de pros récentes utilisent ce procédé pour corriger leur placement !)
- ✅ Adoptez l’usage d’un tapis ou un léger surélèvement sous les orteils si la souplesse fait défaut
Des études estiment qu’environ entre 75 et 80 % des pratiquants observant ces consignes réduisent significativement leur risque de lombalgies après un cycle de 12 semaines.
FAQ pratique : questions sur technique, matériel et intégration
La partie “FAQ” reste incontournable dans tous les accompagnements sportifs et articles spécialisés. Elle lève les dernières interrogations qui empêchent parfois de se lancer. Retrouvons ici les questions les plus fréquentes lors des séances, sur les forums ou en entretien avec les coachs.
FAQ : Réponses express
- Différence majeure avec le soulevé roumain ? Le jambes tendues accroît l’étirement, le roumain assure une meilleure protection des lombaires.
- Quel poids choisir au démarrage ? Entre 6 et 10 kg par haltère, de quoi s’approprier la technique sereinement.
- Combien de séries/répétitions viser ? 2 à 3 séries de 12 à 15 reps pour débuter, 3 x 10 pour les niveaux intermédiaires : ajustez selon la progression.
- Est-ce faisable chez soi ? Absolument. Deux haltères, un tapis, un minimum d’espace suffisent pour démarrer.
- Quels risques identifier ? Attention à la lombalgie, à l’étirement trop poussé des ischio-jambiers : rectifiez votre posture dès le moindre doute, variez la flexion des genoux, optez pour un geste maîtrisé.
- Existe-il des alternatives ? Roumain, unilatéral, kettlebell, élastiques : libre à chacun de renouveler ses séances, suivant les besoins et l’envie.
Pour finir, restez attentif à vos ressentis et curieux dans votre pratique : on constate régulièrement que la technique se façonne et progresse au fil des semaines, rien ne demeure figé. Certains confirmés partagent sur les réseaux que cet apprentissage s’affine au rythme des cycles, chacun avançant à sa manière.
Dernière mise à jour le 5 novembre 2025





